Publications
La collection Archives ouvertes du Centre Chine (CECMC) regroupe les documents (articles, pré-publications, chapitres d'ouvrages, actes de colloques) des membres du Centre. Elle propose ainsi un accès aux publications déposées dans l'archive ouverte HAL-SHS. Pour tout renseignement, s'adresser à Monique Abud.
- Dernières parutions
- Parutions 2022
- Parutions 2021
- Parutions 2020
- Parutions 2019
- Parutions 2018
- Parutions 2017
- Parutions 2016
- Parutions 2015
- Parutions 2014
- Parutions 2013
- Parutions 2012
- Parutions 2011
- Parutions 2010
- Prix et distinctions
- Revue Bibliographique de Sinologie
- Collections CECMC
- Vidéos de présentation d'ouvrage
The Asian Mediterranean
Taïwan, île de mémoires
L’histoire de l’île de Taïwan est aussi celle d’une histoire peu ou mal racontée jusqu’à très récemment. Ce tome, réunissant les travaux de chercheurs taïwanais, britanniques et français, tente de relater, pour la première fois en français, l’histoire de cette île colonisée tout d’abord par les Espagnols, les Hollandais, les migrants chinois, puis pendant un demi-siècle par les Japonais (1895-1945) et enfin, en 1945, par le gouvernement nationaliste chinois. A cela s’ajoute la diversité d’une île aux nombreuses cultures et pratiques aborigènes [Extrait de la 4e de couverture].
- Introduction : Samia Ferhat, Sandrine Marchand,
«Une île – Un destin», introduction,p. 9 - Edward Vickers, «Le péché originel sur l'île du paradis ? Histoire coloniale
de Taïwan sous la dynastie Qing p. 35 - Wu Nai-Teh, «Ecrire sur une blessure ( nationale ). Mémoire
des événements du 28 février 1947 p. 59 - Sandrine Marchand, «Le sentiment nostalgique
dans la littérature des écrivains continentaux à Taïwan, p. 89 - Hsiau A-chin, «Identité générationnelle et élaboration historique
: Le mouvement d'opposition politique des années 1970 à Taïwan, p. 125 - Samia Ferhat, «Guerre de résistance en Chine et à Taïwan :
diffluence et incarnations de la mémoire», p. 147 - Peng Hsiao-yen, Reconstruction et déconstruction de I'histoire
dans le film Lust/ Caution, p. 189 - Chantal Zheng, Christianisme et art chrétien chez les Paiwan :
Mémoire d’une culture austonésienne, p. 223 - Liu Pi-chen, Du stigmate à la revendication : Mémoire
et oubli dans la refondation des identités aborigènes de Taiwan, p. 247 - Damien Morier-Genoud, L’élaboration d’une « historiographie native »
à Taiwan (1972-2004) l1 l2 l3
Chinafrique, avez-vous dit ?
Outre-Terre
L'opium
Une passion chinoise
Réflexions chinoises
Lettrés, stratèges et excentriques de Chine
Pékin à l’ombre du Mandat Céleste
Vie quotidienne et gouvernement urbain sous la dynastie Qing (1644-1911)
Gateways to globalisation
Asia’s international trading and finance centres
Chine-Afrique
La concurrence entre la Chine, les anciens partenaires de l’Afrique et les autres pays Brics
Le décollage économique de Pékin et des autres pays Brics (Inde, Russie, Brésil, Afrique du Sud) bouleverse la donne économique mondiale. Or ces pays ont un grand besoin des matières premières dont regorge l'Afrique afin de développer et soutenir leurs économies. Ce livre propose de démêler l'écheveau des stratégies économiques des partenaires du continent africain et de pénétrer les arcanes de la diplomatie et des relations économiques.
ISBN : 978-2-296-56690-3
Fiche éditeur : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35526
China in Africa
Competition between China, traditional trade partners of Africa et BRIC countries
The economic take-off of Beijing and other BRIC countries shakes the global economic map. To develop a sustainable economy, they need, as the old industrial countries, raw material that abounds Africa. This book proposes to disentangle the African partner's economic strategies and to penetrate the mysteries of diplomacy and international business relations.
ISBN : 978-2-296-56691-0
Fiche éditeur : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35621&razSqlClone=1
Écrits de Maître Wen
Le Wenzi se présente comme un traité de bon gouvernement à l'usage des sages souverains. Mais, comme tous les traités de science politique de la Chine ancienne, il est aussi une réflexion sur le Tao et un manuel de culture de soi. En effet, en vertu de la théorie de la résonance, propre à cette pensée cosmologique, il existe une intime correspondance entre le ciel, le corps et la société. Aussi le Sage qui a appréhendé le Principe dans son essence, est capable d'harmoniser ses souffles et, à travers la régulation de ses organes internes et du principe vital, d’assurer l’ordre dans l’État. Profondément influencé par le Livre de la Voie et de la Vertu dont il se veut une sorte de commentaire, mais un commentaire qui en fournirait les applications pratiques, le Wenzi reprend les notions de vide, de non-agir, d’unicité, et fait sien le postulat de la prééminence du Non-être sur l’Être pour leur conférer un tour nettement politique et tenter de fournir une assise métaphysique, voire ontologique à l’empire centralisé et unifié en train de se mettre en place. Non seulement le Wenzi reprend les thèmes du Laozi, mais encore il en adopte le rythme et le vocabulaire, notamment les accents inspirés et mystiques. En même temps, il ne laisse pas d’inquiéter, dès lors que l’on garde à l’esprit qu’il s’agit de justifier par le fonctionnement naturel des choses un ordre qui n’a rien de naturel et serait plutôt totalitaire. Il demeure en tout cas un document précieux et irremplaçable pour comprendre, de l’intérieur, le fonctionnement du régime impérial et retracer les étapes de l’élaboration de sa justification idéologique. (4e de couverture)
China, democracy, and law
A historical and contemporary approach
This landmark volume deals with such essential questions as: What points of departure, or resources, can be identified in Chinese history and culture for what we call 'democracy'? What are, and have been, their potential for development in a modern China confronted with powerful Western influences? Are there any connections between imperial China’s strong legal tradition and the PRC’s current endeavour to restore the rule of law, in a context of legal globalization in which China itself is an important participant? How serious, or superficial, should the political opening which started in the 1980s be regarded, and the discourse on human rights currently heard in official circles? And finally, how relevant is Taiwan’s experiment with democratic institutions? In this rich and inspiring volume, foremost French scholars carefully clarify the process of political and legal change, convincingly showing that these questions cannot be answered without a proper understanding of centuries of Chinese juridical, philosophical, religious and political thought. Ouvrage publié avec le soutien du Centre national du livre/ Published with financial support by the Centre national du livre.
The Emperor’s new mathematics
Western learning and imperial authority in China during the Kangxi reign (1662-1722)
In 1644 the Qing dynasty seized power in China. Its Manchu elite were at first seen by most of their subjects as foreigners from beyond the Great Wall, and the consolidation of Qing rule presented significant cultural and political problems, as well as military challenges. It was the Kangxi emperor (r. 1662-1722) who set the dynasty on a firm footing, and one of his main stratagems to achieve this was the appropriation for imperial purposes of the scientific knowledge brought to China by the Jesuit mission (1582-1773).
For almost two centuries, the Jesuits put the sciences in the service of evangelization, teaching and practising what came to be known as 'Western learning' among Chinese scholars, many of whom took an active interest in it. After coming to the throne as a teenager, Kangxi began his life-long intervention in mathematical and scientific matters when he forced a return to the use of Western methods in official astronomy. In middle life, he studied astronomy, musical theory and mathematics, with Jesuits as his teachers. In his last years he sponsored a great compilation covering these three disciplines, and set several of his sons to work on this project. All of this activity formed a vital part of his plan to establish Manchu authority over the Chinese. This book explains why Kangxi made the sciences a tool for laying the foundations of empire, and to show how, as part of this process, mathematics was reconstructed as a branch of imperial learning.
ISBN : 978-0-19-960140-0
Fiche éditeur : https://global.oup.com/academic/product/the-emperors-new-mathematics-9780199601400?cc=fr〈=en
La Chine au Congo-Brazzaville
Stratégie de l'enracinement et conséquences sur le développement en Afrique
La Chine a besoin des matières premières dont dispose l'Afrique, ce qui semble justifier la stratégie d'enracinement chinoise au Congo. Cette étude montre les constances de cet échange, comment la Chine maintient les Africains dans une dépendance grâce aux ancrages idéologique, monétaire et humanitaire, comment elle mène une gestion ethnocentrique en Afrique. Voici une réflexion sur l'échange asymétrique et sa dynamique dans le jeu de coopération économique entre les pays riches et les pays pauvres.
ISBN : 978-2-296-96498-3
Fiche éditeur : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36869&razSqlClone=1
Jean-Jacques Rousseau en Chine (de 1871 à nos jours)
Histoire d’une drogue en sursis
L’opium à Canton, 1906-1936
Citadins et citoyens dans la Chine du XXe siècle
Essai d'histoire sociale. En hommage à Marie-Claire Bergère
La révolution fourvoyée
Parcours dans la Chine du XXe siècle
Les ruses de la démocratie
Protester en Chine
Jardins japonais
Dispute sur le sel et le fer
La Chine
Des guerres de l'opium à nos jours
L'histoire de la Chine a, depuis peu, réintégré les programmes d'histoire-géographie de l'enseignement secondaire. Comment comprendre la position qu'elle occupe aujourd'hui sur la scène mondiale, sans un regard sur le chemin parcouru depuis un siècle, voire un siècle et demi ? A partir de quand dérouler le fil du temps pour évoquer de la manière la plus cohérente les relations de la Chine avec le monde "moderne" ? Dans ce dossier, l’auteur a choisi de lancer la réflexion à partir des guerres de l'opium, qui voient, au XIXe siècle, l'empire du Milieu sortir défait de conflits l'opposant à des puissances occidentales naguère dédaignées. C’est toute l’histoire de la Chine moderne qui est ici abordée. Le parcours s’étend des réformes lancées à la fin du XIXe siècle à l’adoption, depuis 1979, d’une « économie communiste de marché », unique en son genre, qui a permis à la Chine de retrouver les chemins de la puissance, sans pour autant adopter les règles de la démocratie.
Sommaire (site de l'éditeur)
L'islam de Chine
Un islam en situation minoritaire
Un an après la disparition d’Elisabeth Allès, le livre tiré de son habilitation paraît début janvier dans la collection Terres et gens d’islam (IISMM) dirigée par Bernard Heyberger et Nathalie Bernard-Maugiron. Il sera présenté le vendredi 25 janvier de 18h à 20h dans l’amphi du 105 bd Raspail.
Dans L’islam de Chine, Élisabeth Allès met en lumière l’extrême diversité des « situations minoritaires » dans lesquelles se trouvent placés les musulmans de Chine : Hui de la plaine centrale, vivant paisiblement leur religion au sein d’un environnement massivement han ; Hui du Zhejiang à la recherche de leurs racines ; musulmans de Canton et de Hong Kong, aussi bien Hui que migrants ouighours ou indo-pakistanais ; Ouighours turcophones du Xinjiang confrontés à la colonisation han. Quand les Dounganes et les Ouighours traversent les frontières vers les trois nouvelles républiques de l’ancienne URSS, où sont leurs familles, que ce soit pour y résider, pour y faire des affaires ou pour passer de l’une à l’autre de ces républiques, nous les suivons louvoyant au milieu des contraintes politiques, du nationalisme, de la méfiance envers leur imposant voisin chinois, de la défiance de ces pays les uns envers les autres.
Dans chaque cas, les communautés concernées inventent des stratégies de survie qui se transforment selon les circonstances et qui vont de la résistance ou de la fuite à l’adaptation et à la coexistence pacifique. Elles sont donc, non pas objets passifs, mais acteurs de leur propre destin. (4e de couverture)
Chine, le nouveau capitalisme d'État
Les réformes économiques menées en Chine à partir de 1980 ont changé le destin de ce pays longtemps soumis à la dictature de Mao Zedong. Au tournant du nouveau siècle, la Chine, apparemment convertie au capitalisme, semble marcher vers la démocratie. La crise de 2008 a cependant mis en lumière le rôle croissant du secteur public qu’on croyait condamné, et les obstacles rencontrés par un capitalisme qu’on croyait prêt à triompher. Quelle est donc la véritable nature de ce système économique et politique ? Pour répondre à cette question, Marie-Claire Bergère examine la nature des réformes lancées depuis 1980, et conduites de façon autoritaire par un régime demeuré communiste dont l’objectif n’est pas de créer un système capitaliste, mais d’utiliser au mieux les ressources du marché pour développer la richesse de la Chine, renforcer sa puissance et préserver le monopole politique du parti. La stratégie mise en œuvre repose sur le rôle primordial accordé à un secteur public rénové et à ses entrepreneurs bureaucrates et sur le dynamisme soigneusement circonscrit du secteur privé et de ses capitalistes. La clé de voûte de ce système demeure le parti unique qui tire sa légitimité non plus de l’idéologie, mais de la croissance. Les succès remportés par ce nouveau capitalisme d’État sont-ils durables et en font-ils un modèle transposable ? Un tel modèle serait-il capable d’assurer la diffusion et l’universalisation des valeurs « confucéennes » dont se réclame désormais le pouvoir communiste ? Bien des scénarios sont imaginables dont trois sont ici examinés : panne de croissance catastrophique, improbable révolution sociale et maintien d’un statu quo flexible.
La Chine des Ming et de Matteo Ricci (1552-1610)
Le premier dialogue des savoirs avec l'Europe
Comment s’est déroulée la première rencontre entre le monde européen de la Renaissance et le monde chinois de la dynastie des Ming ? Comment l'Occident a-t-il découvert Confucius ? Comment Euclide fut-il introduit en Chine ?
Un colloque international tenu à l’Unesco en 2010 s’est penché sur ces questions en suivant l’itinéraire du missionnaire jésuite italien Matteo Ricci (1552- 1610). Ce volume rassemble les réponses de quatorze intervenants qui font le point sur les circonstances du premier échange entre l’Europe et la Chine. Ils se replacent dans la perspective de la mondialisation qui, aujourd'hui, remet en question les valeurs communes des grandes civilisations. Ricci a-t-il divulgué en Chine des conceptions et des méthodes étrangères ou bien a-t-il bouleversé le discours des lettrés ? Comment la tradition confucéenne de pluralisme culturel et religieux pouvait-elle accueillir le monothéisme occidental ? Ces questions d'actualité sont, en Chine, très débattues.
Collaborations : Viviane Alleton - Françoise Aubin - Zvi Ben-Dor Benite - Michel Cartier - Claudia von Collani - Jean Dhombres - Noël Golvers - Isaia Iannaccone - Isabelle Landry-Deron - Pierre Léna - Shenwen Li - Jean-Claude Martzloff - Thierry Meynard - Frédéric Wang
De proche en proche
Ethnograhie des formes d'associations en Chine contemporaine
Des formes d'association nouvelles entre les individus modifient sans cesse la réalité sociale chinoise. En dépit de l'indétermination et de l'incertitude qui dominent, des actes volontaires de coordination sont accomplis chaque jour. D'une part, ils mettent à l'épreuve pactes et promesses ; d'autre part, ils confirment ou invalident les obligations et les engagements qui importent. Derrière l'apparente disparité des lieux ou des histoires évoquées, les contributions réunies dans cet ouvrage s'attachent à retracer de tels épisodes d'action concertée. Ecrites par des chercheurs chinois et français, elles prennent appui sur des matériaux d'enquête, tant historique qu'ethnographique. Les textes donnent ainsi à voir comment ceux qui s'associent, de façon parfois fugace, parfois stabilisée, retravaillent les arrangements sociaux, précisent le sens et la portée des institutions, testent des répertoires d'action et contribuent à redéfinir des façons de tenir ensemble. Six d'entre eux sont écrits en français et deux autres en langue anglaise.
Contenu
- Isabelle Thireau : Introduction
- Chang Shu: Mandatory organization and incapacity to act together: governance techniques of Dazhai under Mao
- Hua Linshan : Le corps qui subit, le corps qui atteste : le pacte secret des habitants de Xiaogang
- Liu Xiaojing (Traduit par Isabelle Thireau) : Alliances et conflits, ruptures et réconciliations : les élections villageoises à Qiejiazhuang
- Caroline Bodolec : Décider ensemble du développement local : le cas du musée des Arts et Traditions populaires de Nianpan (Shaanxi)
- Isabelle Thireau : Agir ensemble à Dongcun, ou le surgissement cachédu politique
- Liu Chun Brenda: Unpacking reconciliation: cultural dynamics in a public controversy in Shenzhen
- Elisabeth Allès : Organisations informelles et formelles de migrants Hui et Ouighours à Canton
- Wang Hansheng/Wang Yige (Traduit par Victoire Surio) : Action liante et lien agissant : le « système de responsabilitépar objectifs ».
Perspectives chinoises
Au nom de l'État : Interactions entre administrateurs locaux et citoyens
Perspectives chinoises
Dossier
- Isabelle Thireau, Éditorial
- Wang Di, Pratiques et normes de fonctionnement des Comités
de résidents
Conséquences et limites d'une gestion par les chiffres - Emmanuel Caron, Les interactions entre chengguan et vendeurs
de rue à Pékin Les effets de l'impopularité d'une administration
dans les relations avec ses administrés - Zhang Kai, « Qui » déloge « qui » dans les projets de rénovation
de la vieille ville de Shanghai ? - Boris Svartzman, Le bond en ville : résistance et transition d’un
village chinois face à l’urbanisation - Karine-Hinano Guérin, Reconnaître l’adoption : la filiation à l’épreuve
du contrôle de la natalité - Xénia de Heering, Donner accès à l’eau : la pompe, la source et
les klu
Courtage et développement local sur le plateau tibétain
La Chine et ses migrants
La conquête d’une citoyenneté
Ce livre montre comment l’évolution de la place des travailleurs migrants dans la société redéfinit les contours de la citoyenneté chinoise, sans toutefois en remettre en cause les principes. En combinant une analyse des politiques publiques à une approche de sociologie politique qui s’intéresse à la résistance de la société, il met à jour les dynamiques et les tensions qui sous-tendent la transformation du régime chinois. Fondée sur cinq années d’études de terrain, ce livre offre un éclairage inédit sur la manière dont le Parti a su s’adapter.
The lost generation
The rustication of China’s educated youth (1968–1980)
The Lost Generation is a vital component to understanding Maoism. The book provides a comprehensive account of the critical movement during which seventeen million young "educated" city-dwellers were supposed to transform themselves into peasants, potentially for life. Bonnin closely examines the Chinese leadership's motivations and the methods that they used over time to implement their objectives, as well as the day-to-day lives of those young people in the countryside, their difficulties, their doubts, their resistance and, ultimately, their revolt. The author draws on a rich and diverse array of sources, concluding with a comprehensive assessment of the movement that shaped an entire generation, including a majority of today’s cultural, economic, and political elite.
ISBN : 978-962-996-481-8
Fiche éditeur : http://www.chineseupress.com/en/products/3282/The%20Lost%20Generation:%20The%20Rustication%20of%20China%E2%80%99s%20Educated%20Youth%20%281968%E2%80%931980%29
上海史 (Histoire de Shanghai)
走向现代之路
Traduction en chinois de : Histoire de Shanghai, Paris, Fayard, 2002.
ISBN : 978-7-5520-0528-8
毛泽东
雄关漫道
Traduction en chinois de : Le singe et le tigre : Mao, un destin chinois, Paris : Éditions Larousse, 2009, 1126 p.
ISBN : 978-7-300-19895-8
Le vieux bateau
Prix : 25 €
À Wali, petit bourg de la province du Shandong, à l’est de la Chine, sont fabriqués depuis aussi longtemps que l’on s’en souvienne des vermicelles transparents et délicieux. Des restes de la Grande Muraille rappellent l’existence de royaumes anciens et la présence d’un temps infiniment long et lointain. Le fleuve, sur lequel les vermicelles étaient transportés jusqu’au-delà des mers, s’est tari, le port est désert, seuls restent les vieux moulins dont la rumeur roule au gré du vent… Longtemps maître d’une fabrique, le clan des Sui a subi le triste sort de l’ancienne civilisation, violentée et transformée tout au long du XXe siècle.
Cette grande saga où alternent tragédie et farce, récit épique et vie sentimentale, trace le destin des trois enfants de la famille Sui au cœur de Wali, de la Chine et du monde. La ritournelle des moulins et un style plein de poésie nous entraînent dans la ronde des personnages et du temps.
Zhang Wei est né en 1955 dans la province de Shandong. Écrivain prolifique et reconnu, il a écrit Le vieux bateau alors qu’il avait à peine trente ans. Ce roman, sans cesse réédité, est considéré comme une des cent œuvres chinoises les plus marquantes du XXe siècle.
Les Taïwanais en Chine
Cet ouvrage explore la migration des Taïwanais sur le continent chinois ces vingt dernières années et tente de comprendre les questions identitaires qui s’imposent à eux du fait de leur parcours migratoire. Cette nouvelle migration portée par les récits de vie et itinéraires individuels des migrants taïwanais révèle une Chine qu’ils ont imaginée et une profonde rupture identitaire.
Chine-Algérie
Une relation singulière en Afrique
L'Algérie socialiste entretenait déjà des relations amicales avec la Chine maoïste, mais c'est paradoxalement dans les années 1990 et 2000, alors que l'Algérie abandonnait la référence officielle au socialisme, que les échanges entre les deux pays connaissent une expansion sans précédent, aux plans économique, commercial, humain..., tellement rapide qu'elle a pu alimenter des fantasmes sur la présence et les visées chinoises en Algérie. C'est cette accélération brutale de l'histoire des relations entre les deux pays qui est interrogée dans cet ouvrage. D'abord pour tenter d'en évaluer l'ampleur et les contours, puis, dans une perspective comparative, pour relativiser le phénomène au regard de ce qui se passe sur le continent africain, en distinguant les aspects contingents de cette présence de ceux qui s'inscrivent dans la longue durée, les traits singuliers de ceux que l'on retrouve ailleurs en Afrique.
ISBN : 978-2-36013-230-0
Pu Yi
Le dernier empereur de Chine
Puyi, qui régna de 1908 à 1912, est le dernier empereur de la dernière dynastie impériale chinoise : un souverain au destin particulièrement troublé puisque, de péripéties en choix calamiteux, il dut abdiquer trois fois, devint un jouet aux mains des militaires japonais, fut fait prisonnier par l'armée soviétique, comparut enfin devant le tribunal des criminels de guerre de Tôkyô et, malgré une cour assidue à Staline, fut rendu à Mao. Ainsi les premières retrouvailles avec son pays se feront d'abord derrière les portes des prisons de la République populaire... Cent ans plus tard, dans l'imaginaire collectif d'une Chine plus que jamais en quête identitaire, Puyi occupe une place grandissante. D'une manière paradoxale, et depuis plus de 25 ans, les Chinois, tout comme les Occidentaux, ne cessent de regarder ce " Dernier empereur" à travers les yeux du grand cinéaste Bertolucci : un homme pathétique, mais habité par une haute idée d'un État qu'il espère incarner un jour pour le plus grand bien de son pays.... La réalité est cependant moins " romantique " et bien plus pragmatique : son éducation et son statut hors-normes ont fait de Puyi un être autocentré sur sa personne et, de ce fait, d'abord un prédateur, tant sur le plan personnel que sur le plan politique. C'est paradoxalement avec ses " rééducateurs " communistes qu'il découvre, dans la douleur – en se perdant ou en se trouvant, qui le saura jamais ? -, le remords mais aussi l'intérêt porté à autrui. En s'appuyant sur la publication de documents récemment déclassifiés et de nombreux travaux universitaires, cette belle biographie de Puyi révèle un personnage inattendu sur lequelle l'auteur pose un regard neuf et objectif servi par une plume inspirée.
ISBN : 978-2-262-03895-3
Extrême-Orient, Extrême-Occident
Mobilité humaine et circulation des savoirs techniques (XVIIe – XIXe siècles) = Human mobility and the circulation of technical knowledge (17th-19th centuries)
Présentation
Quel est le rôle de la mobilité humaine dans la dynamique des savoirs en Asie ? Un éclairage nouveau sur la circulation des savoirs au sein de l'espace impérial chinois.
Que ce soit à l’échelle de l’individu ou celle des groupes professionnels, l’étude de l’itinéraire de savants versés dans des domaines techniques, pris dans sa dimension géographique, apporte un éclairage nouveau sur la circulation des savoirs à l’intérieur de l’espace impérial chinois, à l’échelle régionale et à l’échelle mondiale.
Les études rassemblées ici analysent le rôle de la mobilité humaine dans la dynamique spatiale des savoirs en Asie orientale entre le XVIIe et le XIXe siècles.
Tout d’abord, deux études sont consacrées à des personnages dont la carrière savante s’est déroulée sur le territoire impérial chinois.
Sont ensuite analysés les itinéraires de savoirs astronomiques et médicaux à travers les frontières entre les pays d’Asie orientale.
Enfin la trajectoire d’un chimiste et ingénieur japonais illustre la mobilité intercontinentale qui se développe à la fin de la période couverte.
Sommaire
I. Itinéraires dans l’espace chinois
La carrière de Mei Wending (1633-1721) et le statut des sciences mathématiques dans le savoir lettré
Catherine Jami
Les traductions de F.-X. Dentrecolles (1664-1741), missionnaire en Chine : localisation et circulation des savoirs
Wu Huiyi
II. Relations diplomatiques et circulation des livres
Journey of the Modest Astronomers: Korean Astronomers’ Mission to Beijing in the Seventeenth and Eighteenth Centuries
Lim Jongtae
Commerce des livres et diplomatie : la transmission de Chine et de Corée vers le Japon des savoirs médicaux liés à la pratique de l’acuponcture et de la moxibustion (1603-1868)
Mathias Vigouroux
III. Industrialisation et innovation
Shimomura Kôtarô (1863-1937) and the Circulation of Technical Knowledge Between the United States, Japan, and Belgium
Aleksandra Majstorac Kobiljski
IV. Regards extérieurs
Revisiting the Social Theory and History of Science in Early Modern South Asia and Colonial India
Dhruv Raina
La loupe et le miroir
Christian Jacob
La récidive
Révolution russe, révolution chinoise
L'accession de la Chine au rang de deuxième puissance économique mondiale confère une meilleure image à la révolution chinoise qu'à la russe. Elles ont pourtant presque tout en commun : la révolution chinoise a d'abord été une copie conforme de l'autre, Mao Tsé-toung ne connaissant guère le marxisme qu'à travers la vulgate de Staline. Puis il a pris conscience moins des vices de son modèle que de son inadaptation à un pays surpeuplé du tiers-monde. Mais au lieu de corriger le modèle, il a prétendu aller plus loin et plus vite dans le même sens. À la différence de la réplique d'un séisme, d'ordinaire moins catastrophique, le Grand Bond en avant est une réplique aggravée du premier plan quinquennal soviétique (1929-1933), conçu en fonction d'une fin rêvée sans tenir compte des possibilités. Et c'est en tournant le dos à la révolution que la Chine se développe à vive allure. Finalement, le panorama que fait ressortir Lucien Bianco de son étude est assez similaire : système politique, surexploitation de la paysannerie, entraînant les deux plus grandes famines du siècle, mise au pas des intellectuels, répression, camps. La comparaison entre Staline et Mao qui couronne le tableau le conduit à remonter jusqu'à Lénine et à faire sien le constat d'un historien chinois : "Autant que possible, le mieux est d'éviter de recourir aux révolutions."
ISBN : 978-2-07-014698-7
Fiche éditeur : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Histoires/La-Recidive
Instants éternels
Cent et quelques poèmes connus par coeur en Chine
Trad. Guilhem Fabre
Cette anthologie qui s’arrête à la fin des Song du Sud, en 1279, réunit les poèmes classiques les plus cités. Elle détaille, pour la première fois par rapport aux autres anthologies, les conditions contemporaines de leur usage qui assurent leur transmission. De façon générale, un poème a pu traverser les âges grâce à la célébrité d’un vers ou d’un distique, repris à l’occasion par tout le monde ayant un bagage d’enseignement secondaire dans les années 60 ou ayant passé par l’enseignement supérieur, depuis les années 80.
La deuxième nouveauté de ce recueil est la tentative de replacer les poèmes dans le contexte de leur époque, de la vie et de l’itinéraire de chaque poète. Depuis les années 80, s’est opérée une véritable renaissance des travaux sur l’Empire du milieu et la poésie, en Chine comme à l’étranger. Mais si l’on en sait beaucoup plus sur la vie et l’œuvre des poètes de la grande époque classique, sous les Tang (618-907) et les Song (960-1279) aucun recueil n’a encore tenté de recouper les découvertes de ces dernières décennies, de retisser la trame des influences et des héritages, et de restituer, au plus près, le souffle des poètes de leurs temps, dans la continuité des âges.
Cette galerie de 55 portraits façonne, au fil des pages, une histoire réincarnée de la Chine à travers ses créateurs préférés.
ISBN : 978-2-7291-2106-8
Le sage et le peuple
Le renouveau confucéen en Chine
Que signifie le « retour du confucianisme » dans une Chine redevenue puissance mondiale ? Alors que les études existantes privilégient les discours idéologiques et les débats intellectuels, ce livre prend pour la première fois comme point de départ l’émergence, dans les années 2000, d’un « confucianisme populaire » qui se distingue des initiatives officielles. À partir d’enquêtes de terrain menées sur près d’une décennie, il étudie le développement de nouvelles pratiques – réappropriation des textes classiques, culture du corps, création d’un néoritualisme… –, dans des contextes aussi variés que les écoles et les universités, les temples et les mouvements religieux, les entreprises et les administrations. En les analysant dans la perspective plus vaste d’une remise en cause en Chine des grands récits modernisateurs ayant dominé le xxe siècle, Le Sage et le peuple jette une lumière nouvelle sur l’articulation du politique et du religieux dans la Chine contemporaine. À travers l’observation des cultes d’État mis en place sur le continent et à Taïwan, c’est aussi la question du destin contemporain de la tradition cosmologique chinoise qui se trouve posée.
ISBN : 978-2-271-08154-4
Territoires de l’urbain en Asie
Une nouvelle modernité ?
Les métropoles d’Asie s’imposent dans l’espace mondial par leur nombre et leur poids. Incarnation de la montée en puissance économique et géopolitique de la région, elles sont devenues des pôles de création majeurs.
Les chercheurs réunis ici analysent toutes les facettes de cette explosion urbaine qui bouleverse les trames historiques, en mettant en œuvre aussi bien des modèles internationaux importés, dans les formes du bâti et les structures urbaines, que des traductions inédites et asiatiques. Sociologues, historiens, géographes identifient les transformations à l’œuvre, exposent les actions de marketing urbain toujours plus sophistiquées qui les portent, et révèlent les articulations complexes entre acteurs publics et privés de plus en plus éloignées des politiques traditionnelles. Ils dévoilent aussi comment des constructions inédites, issues de ces recompositions de la demande, modifient radicalement les usages de la ville tout en suscitant, pour la première fois, des réactions de défense et de préservation des secteurs anciens. Car l’enjeu est de taille: l’Asie, en réaménageant toutes les représentations et pratiques citadines, semble inventer une nouvelle modernité mondiale.
Pluridisciplinaire, cet ouvrage unique aborde toutes les échelles de la ville, de l’habitat à la rue, aux diverses formes de quartiers jusqu’à l’ensemble des agglomérations, et présente des contributions sur la Chine, le Japon et l’Asie du Sud-Est, selon cinq champs principaux: les identités et reconfigurations des héritages dans la ville; les politiques publiques et les recompositions des territoires urbains; les espaces collectifs et les pratiques de la ville; les modèles de l’habiter; et les nouvelles échelles de la ville.
ISBN : 978-2-271-09004-1
Fiche éditeur : http://www.cnrseditions.fr/societe/7177-territoires-de-l-urbain-en-asie.html
请中国作证 (La preuve par la Chine)
杜赫德的<中华帝国全志>
Traduction en chinois de : La Preuve par la Chine : la « Description » de J.-B. Du Halde, jésuite, 1735. Paris : EHESS, 2002. 428 p. (« Civilisations et sociétés »). Prix Giles 2005 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Le Prix Fu Lei de la traduction et de l’édition 2015, Catégorie « Essai », a été remis à Xu Minglong, le traducteur.
La Chine et l’Occident
cinq siècles d’histoire
Faut-il avoir peur de la Chine ? Dernier grand pays gouverné sans interruption depuis plus de soixante ans par un Parti communiste, la République populaire de Chine ne nourrit plus les rêves politiques des Occidentaux, mais devrait-elle susciter leur crainte ?
Le pays qui basculait, en 1949, dans la révolution de Mao n’a plus rien à voir avec la Chine d’aujourd’hui, en passe de devenir la première puissance économique de la planète. La vie des Chinois s’en trouvera-t-elle changée ? Vont-ils adopter un mode de vie semblable au nôtre et se transformer en un milliard et demi de consommateurs ? Ou bien cette position hégémonique conduira-t-elle la Chine à imposer sa loi et ses valeurs traditionnelles aux autres pays ?
Si la scène internationale est actuellement dominée par l’affrontement entre les nations occidentales et un monde musulman tenté par l’intégrisme, il n’est pas exclu qu’une Chine promue superpuissance puisse représenter, à plus ou moins long terme, un défi, voire une « menace » pour le reste du monde.
ISBN : 978-2-7381-3174-4
Fiche éditeur : http://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/sciences-politiques/chine-et-loccident_9782738131744.php
Pratiques indépendantes du documentaire en Chine
histoire, esthétique et discours visuels (1990-2010)
Cet ouvrage analyse les pratiques du cinéma documentaire indépendant en Chine, de son apparition dans les années 1990 à nos jours. Si les réalisateurs se servent de méthodes opposées à celles, didactiques et autoritaires, des documentaires de propagande antérieurs aux années 1980, ils assimilent dans le même temps les derniers développements de l’histoire mondiale de cette forme. D’autre part, de la cinéphilie de piratage aux festivals non officiels, les indépendants créent des formes de partage du cinéma qui réunissent des acteurs de l’art contemporain et de l’activisme.
Post-1990 documentary
Reconfiguring independence
In a post-1990 context of unrivalled creativity in documentary filmmaking, what does ‘independence’ really mean? With a broad selection of contributors, this is the first collection of in-depth case studies to cut across different media, formats, subject matters, purposes and national divides. Writing from a wide range of academic perspectives, contributors shed new light on historical, theoretical and empirical issues concerning independent documentary, to better comprehend the radical transformations of the form over the past twenty-five years.
While the digital turn has been widely acknowledged as decisive in reshaping film practices, especially independent ones, this anthology aims at assessing its consequences without overestimating the impact of technology on other political, economic, social and cultural changes. Continuities as well as breaks are therefore put in perspective, with a particular focus on the interactions between these new practices and the established film and television industries.
Divided into three main sections on ‘History and Spaces of Resistance’, ‘The Personal Experience’ and ‘Displacement, Participation and Spectatorship’, Post-1990 Documentary: Reconfiguring Independence provides an innovative interpretation of under-studied subject matters and styles, and rare analysis of differing production, distribution and exhibition strategies. It not only helps to rethink the notion of independence, but also contributes to a fundamental change in our perception of documentary filmmaking.
La Chine contemporaine
[6e édition]
En 1898, la Chine était encore l’Empire du Milieu avec ses mandarins aux idées surannées, ses paysans aux outils séculaires, ses vaines révoltes contre l’oppression étrangère et son rejet d’un monde dont elle avait cessé d’être le centre.
Au début du XXIe siècle, la Chine est devenue une puissance de premier ordre, en voie de modernisation malgré ses contrastes interrégionaux et ses criantes inégalités sociales. Comment expliquer cette prodigieuse transformation ? Par le récit des événements politiques, sociaux et économiques, ce livre restitue le processus complexe d’une longue et douloureuse quête de la modernité.
ISBN : 978-2-200-60117-1
Fiche éditeur : http://www.armand-colin.com/la-chine-contemporaine-6e-edition-9782200601171
The sage and the people
The confucian revival in China
After a century during which Confucianism was viewed by academics as a relic of the imperial past or, at best, a philosophical resource, its striking comeback in Chinese society today raises a number of questions about the role that this ancient tradition might play in a contemporary context.
The Sage and the People is the first comprehensive enquiry into the "Confucian revival" that began in China during the 2000s. Based on extensive anthropological fieldwork carried out over eight years in various parts of the country, it explores the re-appropriation and reinvention of popular practices in fields as diverse as education, self-cultivation, religion, ritual, and politics.
The book analyzes the complexity of the "Confucian revival" within the broader context of emerging challenges to such categories as religion, philosophy, and science that prevailed in modernization narratives throughout the last century. Exploring state cults both in Mainland China and Taiwan, authors Sébastien Billioud and Joël Thoraval compare the interplay between politics and religion on the two shores of the Taiwan strait and attempt to shed light on possible future developments of Confucianism in Chinese society.
ISBN : 978-0-1902-5814-6
Fiche éditeur : https://global.oup.com/academic/product/the-sage-and-the-people-9780190258146?cc=fr〈=en
Imprimer sans profit ?
Le livre non commercial dans la Chine impériale
Empruntant sa méthodologie à l’histoire du livre occidentale, l’histoire récente du livre chinois a, du même coup, d’abord pris pour cible le livre imprimé dans un contexte commercial. La révolution du livre européen s’opérait pourtant dans des conditions très différentes, aussi bien sur les plans technique, politique et religieux qu’économique. C’est pourquoi il a semblé judicieux de s’engager dans des perspectives plus adaptées au monde chinois. L’une d’elles, qui prend le contrepied des premières tentatives, est précisément d’aborder le livre imprimé chinois dans une perspective qui relègue les aspects économiques et mercantiles du livre au second plan. Ainsi s’est tenu en juin 2009 un colloque international au titre interrogateur qui avait pour but d’explorer les divers aspects de la production et de la diffusion du livre imprimé par des acteurs dont les objectifs n’étaient pas particulièrement commerciaux. Tous les niveaux de la société y concoururent, de l’empereur lui-même aux organismes administratifs les plus divers, des temples aux particuliers. Ces actions mobilisaient parfois des moyens importants, mais le profit qu’espéraient les uns et les autres était d’un ordre plus subtil et plus complexe que les seuls revenus matériels. Ce sont les diverses facettes de cette production qui sont examinées dans le présent volume.
China’s urban century
Governance, environment and socio-economic imperatives
The achievements of China’s urbanization should not be evaluated solely in terms of adequate infrastructures, but also in their ability to implement sound governance practices to ensure social, environmental and economic development. This book addresses several key challenges faced by Chinese cities, based on the most recent policies and experiments adopted by central and local governments. The contributors offer an interdisciplinary analysis of the urbanization process in China, and examine the following key topics: the institutional foundations of Chinese cities, the legal status of the land, the rural to urban migration, the preservation of the urban heritage and the creation of urban community, and the competitiveness of Chinese cities. They define the current issues and challenges emerging from China’s urbanization.
Contributors include: C.-H. Ai, L. Balula, O. Bina, K.W. Chan, H. Chen, D. Du, M. Elosua, S. Feuchtwang, F. Ged, F. Gipouloux, W. Gong, S. Goulard, Y. Hu, L. Huang, A. Hussain, S. Li, P. Morais, P. Ni, D.H. Perkins, O. Pillet, Y. Pu, Y. Shao, J. Tan, J. Wang, Z. Yuan, A. Xiong, W. Xu, H. Zhang
Muslims in Amdo Tibetan society
multidisciplinary approaches
Muslims in Amdo Tibetan Society: Multi-Disciplinary Approaches offers nine case studies from several academic disciplines. The chapters describe the ethnic, cultural, linguistic, and religious diversity within the Muslim communities of Amdo and illustrate complex social interactions with other Amdo communities. While relations between Han Chinese and Tibetans, and between Han Chinese and Muslims in Qinghai and Gansu, have already attracted scholarly attention, this volume has a special focus on Tibetan-Muslim interactions. These are rarely discussed and if so, then mostly in the contexts of trade relations and conflicts. This volume challenges some established stereotypes of Tibetan-Muslim relations and also highlights new facets of cross-cultural contacts and religious and linguistic influences.
ISBN : 978-0-7391-7529-3
Fiche éditeur : https://rowman.com/ISBN/9780739175309/Muslims-in-Amdo-Tibetan-Society-Multidisciplinary-Approaches#
L’appel du bonheur
Le partage alimentaire mongol
Pour les Mongols, partager de la nourriture, c’est bien plus et bien autre chose que se nourrir. En famille ou avec des visiteurs, au quotidien ou lors d’événements, le partage garantit, par un jeu d’« ouverture » et de « fermeture », le bon ordre des relations sociales, du déroulement des saisons et du cycle de la vie humaine. Il attire ainsi le « bonheur » sur les humains et leurs troupeaux.
Sandrine Ruhlmann, qui a vécu de longs mois en Mongolie de 2000 à 2015, tant dans la steppe qu’en ville, décrit et analyse en détail le système alimentaire actuel. Elle y reconnaît, entremêlées, des idées et des valeurs héritées du chamanisme, du bouddhisme et de l’idéologie communiste. À travers la viande sur l’os, le lait fermenté, les raviolis ou les gâteaux-semelle, c’est toute une façon de penser et de vivre qui se révèle.
La Chine à bout de souffle
La Chine
une puissance maritime
Avec 14 500 kilomètres de côtes, la République populaire de Chine s’impose comme une puissance maritime dans un espace au cœur de la mondialisation.
Dans ce nouveau « grand jeu » d’Asie-Pacifique, les États-Unis tentent de se rapprocher de voisins critiques envers l’unilatéralisme de Pékin, qui considère la mer de Chine méridionale comme un territoire souverain. Le géant asiatique argue qu’il y navigue depuis des siècles et, alors que les archipels Paracels et Spratly réserveraient d’importantes richesses en hydrocarbures, il fait construire des îlots artificiels pour assurer sa présence.
Car, pour la République populaire, la mer est une source de puissance diplomatique et économique : les régions côtières sont les plus riches du pays, attirant de plus en plus de populations de l’intérieur dans les grands ports, à l’instar de Shenzhen ou de Tianjin. L’accident dans cette ville industrielle du 12 août 2015 rappelle les défis environnementaux auxquels fait face le pays.
ISBN : 979-10-312-0084-2
Fiche éditeur : http://ateliershenrydougier.com/catalogue/la-chine-puissance-maritime/
Esthétiques du quotidien en Chine
Nées à l'ombre des expressions voyantes d'un art officiel, de nouvelles manières d'être et de vivre, d'habiter ou de jouir composent aujourd'hui en Chine une esthétique du quotidien originale. C'est d'elle dont se saisissent dans cet ouvrage, écrivains et spécialistes de la culture chinoise, la pistant dans l'art culinaire, les soins du corps, l'architecture, la beauté, la mode, sans oublier les dernières variantes du luxe.
Des différentes contributions, inédites et diverses dans leur esprit comme dans leur approche, ressortent au fil des pages tant la complexité historique, sociale, religieuse, éthique, artistique et économique que le renouvellement profond des arts de vivre et des goûts en Chine à l'âge du nouveau capitalisme d'État.
ISBN : 978-2-914863-33-9
Fiche éditeur : http://www.ifm-paris.com/fr/ifm/mode-luxe-design/editions/catalogue/item/96485-esthetiques-du-quotidien-en-chine.html
Propos intempestifs sur le Tchouang-Tseu
du meurtre du chaos à la révolte des singes
"Tchouang tseu pose la question de l'esthétique dans des termes qui, dépassant l'équivalence établie par le classicisme entre l'art et le beau, anticipent de deux millénaires sur l'esthétique moderne. Mieux encore, il réduit à néant le concept même d'esthétique."
“Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau…”, la phrase qui ouvre ces Propos intempestifs donne le ton de l’ouvrage : libre voyage à travers cette œuvre inépuisable qu’est le Tchouang-tseu, où par le détour de fables, de paraboles, de dialogues, se développent tous les grands thèmes de la philosophie universelle. Deux apologues, “le meurtre de Chaos” et “la révolte des singes”, servent de point de départ à une réflexion à la fois philosophique et politique, pour laquelle Jean Levi fait appel à d’autres passages du Tchouang-tseu, mais aussi bien à des penseurs occidentaux comme Machiavel, Bergson ou Levinas, et même aux films de kung-fu.
ISBN : 979-1-0304-0149-3
Fiche éditeur : http://www.editions-allia.com/fr/livre/495/propos-intempestifs-sur-le-tchouang-tseu
Urban life in China (15th-20th century)
Communities, institutions, representations
China can boast of a long and time-honoured urban tradition, comparable to its Western counterpart. In an effort better to provide insights on the latest developments in the field of urban history in China, this volume gathers together twelve essays by renowned scholars of Chinese history. Each author offers an original perspective on city life in China and on its specificities, based on sources seldom previously tapped into to shed light on the urban phenomenon. The topics addressed in the volume include urban sociability, the role of religion in the economic life of cities, the representation and the visualization of urban space, the early rise of a city-centred consumer society, urban government in its institutional and legal dimensions, and the link between city, history and memory. In order to bridge the traditional divide between pre-modern and modern China, the essays gathered here span a period of five centuries, from the Ming dynasty to the early years of the People’s Republic. This “longue durée” standpoint provides an opportunity to observe changes and evolutions in time and to anchor them in the specific context of China’s multifaceted and intermittently tumultuous path towards modern times.
La Chine peut se prévaloir d’une tradition urbaine fort ancienne qui s’apparente à celle de l’Europe par sa richesse et sa diversité. Les douze essais regroupés dans ce volume se proposent d’établir des connexions entre les expériences urbaines qui se sont développées au fil du temps aux deux extrémités du continent eurasiatique et à présenter les évolutions récentes de la recherche en histoire urbaine chinoise. Les auteurs offrent des perspectives originales sur les caractéristiques de la vie citadine, recourant à des sources rarement utilisées jusqu’ici pour en éclairer l’histoire. Parmi les domaines abordés figurent les formes de sociabilité, le rôle de la religion dans la structuration de la vie économique, les modes de représentation et de visualisation de l’espace, le développement d’une société de consommation, les formes institutionnelles et juridiques du gouvernement urbain et le lien entre ville, histoire et mémoire. Afin de dépasser la césure traditionnelle entre Chine pré-moderne et moderne, ces essais couvrent une période de cinq siècles, de la dynastie Ming jusqu’aux premières années de la République populaire. Cette approche de « longue durée » permet d’observer les transformations et les évolutions tout en les replaçant dans le contexte du cheminement multiforme et parfois tumultueux de la Chine vers les temps modernes.
Dans la palanche
Transmission et légendes au pays des Dong
Les Dong vivent au sud-ouest de la Chine, dans le Guizhou, le Hunan et le Guangxi. Ils n’ont pas d’écriture et ont développé une culture orale d’une immense richesse faite de chants, de théâtre, de légendes. Le Grand Chant des Dong est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Les jeunes se rencontrent en chantant, sous l’auvent d’une maison, d’une colline à l’autre. La transmission est essentielle chez eux : familles et maîtres de choeur forment les enfants au chant dès le plus jeune âge. Les habitants participent aux événements de la communauté, dans un esprit de symbiose avec la nature et d’harmonie entre les villageois.
Cet ouvrage invite le lecteur à pénétrer dans la culture des Dong, en éclairant leur conception du monde et particulièrement leur attachement à la musique qui emplit leur univers quotidien, en présentant des photographies de lieux, maisons et visages, en proposant enfin six légendes qui expriment symboliquement et poétiquement leurs pensées.
Chiang Kaï-shek
Un destin trop grand
Prix : 30
« Brutal et tyrannique. Irritable. Vaniteux, têtu, méchant, extravagant, jaloux, avare, luxurieux, arrogant. Aime à se donner en spectacle et fanfaronne sur sa richesse. » Tel est l'autoportrait sans concession tracé à l’âge de 31 ans par Chiang Kaï-shek (1887-1975) dans son Journal de 16 000 pages conservé à l'université de Stanford.
Brutal, le jeune Chiang l'est assurément : à Shanghai, il n'hésite pas à assassiner pour le compte du gang de la Bande Verte, à battre sa première femme ou à malmener les soldats placés sous ses ordres. Après la mort de son mentor, Sun Yat-sen, en 1925, le « général rouge » saisit sa chance en s'emparant du Guomindang, le Parti nationaliste. Désormais marié à la belle et brillante Meiling, qui lui sert de conseillère occulte et d'interprète auprès des États-Unis, il s'attache à réunifier la Chine, massacrant ses alliés communistes de jadis et soumettant les seigneurs de la guerre. Pendant douze ans, il mène un double combat : à l'extérieur contre les Japonais, à l'intérieur contre les communistes. Si, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cet habile stratège est considéré, avec Churchill, Franklin Roosevelt et Staline comme un des « Quatre Grands », il ne se montre pas à la hauteur de son destin et doit capituler en 1949 devant Mao, son rival de toujours. Exilé à Taïwan, il impose sur l'île sa dictature et tente en vain de reconquérir une Chine continentale perdue.
Une biographie monumentale, fruit de cinq années de recherches, qui redonne à cette figure majeure du XXe siècle la place qu’elle mérite dans l’Histoire.
Sinologue reconnu, Alain Roux est professeur émérite des universités à l'Institut national des langues et civilisations orientales. Il est l'auteur entre autres d’une biographie de Mao (Le Singe et le Tigre, 2009) et d’un manuel sur La Chine contemporaine devenu un classique
ISBN : 978-2-2289-1625-7
Fiche éditeur : http://www.payot-rivages.net/livre_Chiang-Kai-shek-Alain-ROUX_ean13_9782228916257.html
La crise environnementale en Chine
Prix : 16,00 €
La Chine est aux prises avec une crise environnementale sans précédent. Le gouvernement a tardivement pris acte que son modèle de croissance, couplé avec la population la plus élevée de la planète, a dégradé la plupart des ressources environnementale dont le pays dispose au point de poser dans les années à venir des limites majeures à son développement économique.
Parce que la Chine n'a plus le choix, qu’elle traverse une crise écologique d’une gravité inédite dans l’histoire économique des nations, elle a engagé depuis peu des politiques publiques ambitieuses sur le plan environnemental, non sans incidences sur le modèle capitaliste et politique chinois.
Cet ouvrage dresse un premier bilan de la situation environnementale de la Chine, de ses causes mais aussi des politiques écologiques mises en œuvre. Il montre que la Chine pourrait bien devenir le laboratoire de politiques innovantes en matière d’environnement. À temps pour enrailler la dégradation de l’écosystème chinois ?
ISBN : 978-2-7246-1950-8
Fiche éditeur : http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100704720
L’Europe technicienne
XVe-XVIIIe siècle
Artefact : Techniques, histoire et sciences humaines
2016, n° 4
Living on borrowed time
Opium in Canton, 1906-1936
This comprehensive microhistory of opium in Canton from the late Qing to Republican period examines the infamous drug from the perspective of material, political, economic, and social history. Paulès traces the transformation of the drug from elite habit to national shame, arguing that the marginalization of opium occurred well before 1949. This monograph covers the drug's material history and practices, the contradictory politics and economics of opium revenue, the spaces of consumption, and anti-opium propanganda that created the image of the degenerate opium smoker. Translated from the original French, Histoire d'une drogue en sursis: L'opium à Canton, 1906–1936 (EHESS, 2010).
ISBN : 978-1-55729-174-5 (print)/ ISBN : 978-1-55729-175-2 (pdf e-book)
Fiche éditeur : http://ieas.directfrompublisher.com/catalog/book/living-borrowed-time
Le livre technique avant le XXe siècle
A l’échelle du monde
L’histoire du livre technique constitue un champ neuf et peu développé. Si elle est relativement moins connue que celle du livre de science ou de la littérature artistique, elle concerne pourtant une production extrêmement riche, qui représente et met à l’œuvre l’intelligence pratique et l’esprit d’invention. Il suffit de penser aux Descriptions des arts et métiers, commandées au plus haut sommet de l’État sous l’Ancien Régime, aux spectaculaires « théâtres de machines », aux manuels de fonctionnaires circulant dans tout l’empire chinois, aux multiples traités qui ont formé des générations d’ingénieurs ou encore aux guides techniques destinés à améliorer les pratiques des artisans et des agriculteurs, pour comprendre qu’il s’agit d’une littérature importante à caractère universel faisant l’objet de circulations intenses entre les différentes parties du globe.
L’objet de ce livre est à la fois de combler une lacune du champ historique et d’interroger les relations entre l’économie du livre et le monde de la technique afin d’analyser la catégorie du livre technique à travers ses formes, ses fonctions, ses modes de diffusion et d’appropriation, avant le xxe siècle. Cet ouvrage contribue ainsi au dynamisme de l’histoire des techniques, soucieuse d’affirmer sa dimension culturelle, comme une histoire des savoirs et des représentations, et de s’inscrire dans les débats de l’histoire globale.
ISBN : 978-2-271-08655-6
Fiche éditeur : http://www.cnrseditions.fr/histoire/7443-le-livre-technique-avant-le-xxe-siecle-.html
La France et la République populaire de Chine
Contextes et répercussions de la normalisation diplomatique (1949-1972)
Le 27 janvier 1964, un bref communiqué publié simultanément à Paris et à Pékin annonçait l’établissement des relations diplomatiques entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République populaire de Chine. En ces temps de guerre froide, alors que la RPC se situait depuis sa fondation en marge de la communauté internationale, les contextes et les répercussions de la décision prise par le général de Gaulle furent de nature multiple. Cet ouvrage se propose de revenir sur ces contextes et répercussions de la normalisation des relations entre la France et la RPC.
ISBN : 978-2-343-12385-1
Fiche éditeur : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=53915&razSqlClone=1
Traduire la Chine au XVIIIe siècle
Les jésuites traducteurs de textes chinois et le renouvellement des connaissances européennes sur la Chine (1687-ca. 1740)
Entre 1687 et 1740, l’Europe découvre pour la première fois une somme importante de textes chinois traduits directement en français, par les missionnaires jésuites résidant en Chine. « S’instruire de la Chine par la Chine même » est leur idéal affiché. Vu de Chine, pourtant, c’est une tout autre histoire, riche en contradictions et en surprises, qui entoure la genèse de ces traductions. Entre l’étude de la langue, les batailles d’idées philosophiques et les enquêtes sur les sciences et les arts, entre les textes lus et le monde vu, l’ouvrage de Wu Huiyi révèle les multiples facettes de l’expérience missionnaire du XVIIIe siècle qui est à l’origine d’un profond renouveau des connaissances sur la Chine en Europe.
ISBN : 978-2-7453-3182-3
Fiche éditeur : https://www.honorechampion.com/fr/champion/10420-book-08533182-9782745331823.html
毛澤東傳
Traduction en chinois de : Alain Roux, Le singe et le tigre : Mao, un destin chinois. Paris : Éditions Larousse, 2009. 1126 p.
ISBN : 978-988-237-053-1
Fiche éditeur : https://www.chineseupress.com/index.php?route=product/product&product_id=3516
Le battement de la vie
Le corps naturel et ses représentations en Chine
Prix : 25 €
Comprend des contributions de trois membres du CECMC : Alain Arrault (EFEO), Katiana Le Mentec (CNRS) et Aurélie Névot (CNRS).
Y aurait-il, en Chine, une idée de la personne qui ne permettrait pas d’isoler le « corps » ? Pourquoi donc a-t-on ce sentiment que l’on ne parle jamais vraiment du corps humain, qu’il apparaît plutôt comme le support d’entités plus vastes, qui le dépassent ? Comme si le corps ne pouvait être envisagé que d’un point de vue énergétique, son fonctionnement assurant la vie en exacte correspondance avec le monde extérieur. Comme s’il n’avait pas acquis un statut d’objet. Or, dans les différentes conceptions du corps en Chine présentées ici, issues pour la plupart de l’ethnographie ou de l’histoire, un point est apparu comme récurrent : ce va-et-vient entre les deux pôles de la représentation et du naturel, du symbolique et du réel, non pas l’un ou l’autre mais l’un et l’autre, indissociables en leur « battement » qui est celui même de la vie. C’est dans cette faille que nous avons voulu nous introduire pour traiter du corps, y cherchant la vie qu’elle recelait.
Deux pratiques, mises en œuvre chaque fois par deux personnes agissant en miroir (Taiji quan et acupuncture), tracent le fil directeur de l’ouvrage, ce « battement de la vie ». Il se retrouve exploré à travers la relation au lignage et au traitement du corps des ancêtres. Le corps des femmes, quant à lui, apparaît comme traversé par les générations, vécu comme un support capable de porter le signe d’un temps, la marque d’un passage, l’assignation d’un destin. Le corps de certains héros (d’épopée ou de cinéma) met en scène le battement entre le corps naturel et sa représentation : à travers mutation, mutilation, et mutabilisme universel, tout peut se faire et se défaire à l’infini. Enfin, les enfants uniques, « petits empereurs » de la Chine actuelle, tout comme les taoïstes qui « nourrissent leur vie », donnent à voir la construction du sujet, corps et personne confondus, indissociables.
ISBN : 978-2-36519-022-0
Fiche éditeur : http://www.mae.u-paris10.fr/societe-ethnologie/collections-recherches-haute-asie.php
La dynastie des Song (960-1279)
Histoire générale de la Chine
Si brillante fût-elle, la dynastie des Song (960-1279), l’une des plus longues de la Chine impériale, ne régna que sur la seule Chine centrale et même sur la seule Chine du Sud à partir du XIIe siècle. Contraint en permanence par la puissance des empires des steppes, nés comme lui de la décomposition de l’immense empire des Tang, l’empire des Song dut traiter d’égal à égal avec les Khitan-Liao (907-1125) puis les Jurchen-Jin (1115-1234) au Nord, ou les Xi-Xia (1032-1227) au Nord-Ouest. La tension entre la vocation universelle de son entreprise impériale et l’incomplétude de sa souveraineté explique en partie le dynamisme économique, commercial et financier qui fit de la Chine des Song un carrefour terrestre et maritime, reliant l’Asie du Nord aux mers du Sud. Surtout, les innovations institutionnelles et techniques qui se multiplièrent entre le Xe et le XIIIe siècle, ainsi que la créativité intellectuelle stimulée entre autres facteurs par l’essor des examens, jetèrent les bases d’un régime bureaucratique nouveau, celui-là même qui devait dominer le gouvernement de la Chine jusqu’à la fin de l’empire en 1911.
Le présent ouvrage offre une synthèse des travaux qui ont renouvelé l’histoire de la période depuis que les historiens chinois ont retrouvé toute leur place dans la communauté internationale, il y a une quarantaine d’années.
ISBN : 978-2-2514-5128-5
Fiche éditeur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251451282/la-dynastie-des-song
Taiwan Maritime Landscapes
from Neolithic to Early Modern Times
Taiwan Maritime Landscapes revient sur l’histoire et la préhistoire maritimes de Taïwan, en se focalisant sur les périodes antérieures au xviie siècle, souvent ignorées par les chercheurs. L’ouvrage ouvre de nouvelles perspectives sur le passé de l’île et son environnement nautique en mettant, notamment, en évidence la permanence des relations de Taïwan avec ses voisins, à travers, d’abord, les activités des peuples austronésiens puis celles des marins Minnan depuis les alentours du iie millénaire. Pluridisciplinaires, les contributions présentent les avancées récentes de la recherche archéologique et historique sur ces questions : elles examinent l’environnement naturel – maritime et climatique – de Taïwan, les premières communautés néolithiques de l’île, leur diversification jusqu’au ier millénaire de notre ère puis l’intégration de l’île dans les réseaux maritimes chinois et européens. Les auteurs analysent en particulier les liens, culturels et commerciaux, entretenus par les sociétés insulaires avec les populations et les entités politiques des mers de Chine du Sud et de l’Est et les connaissances nautiques nécessaires à l’établissement et à la poursuite de telles relations.
ISBN : 9782855392721
Fiche éditeur : https://publications.efeo.fr/fr/livres/964_taiwan-maritime-landscapes
Commerce, argent, pouvoir
L’impossible avènement d’un capitalisme en Chine, XVIe-XIXe siècle
Le dynamisme de l’économie chinoise depuis la fin des années 1970 et sa position centrale dans les échanges mondiaux invitent à revisiter une période cruciale, celle de la fin de l’époque impériale (XVIe-XIXe siècle). Au cours de ces trois siècles, la Chine, dont l’économie est pourtant très avancée et florissante, voit se creuser l’écart avec les pays de l’Europe du Nord. Pourquoi ?
De multiples explications ont été données de cette longue divergence. Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C’est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l’intermédiaire, et l’entrepreneur commercial. Réinterroger l’origine de la puissance chinoise, c’est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses. Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l’entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n’est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé.
À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d’hier et celle d’aujourd’hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d’institutions facilitant l’alchimie secrète qui transforme l’épargne en capital.
Lin Zhao
« Combattante de la liberté »
La courte vie de Lin Zhao (1931 ou 1932-1968) pourrait s’écrire en lettres rouges : rouge pour cette Chine maoïste dont elle accompagna la naissance ; rouge du communisme qu’elle rejoignit alors et dont elle rêva qu’il transforme son pays ; rouge, enfin, comme ce sang, le sien, avec lequel elle dut parfois écrire textes et poèmes du fond de la prison de Shanghai où elle fut détenue de 1960 à sa mort, en 1968.
Son histoire s’inscrit dans celle de cette génération d’intellectuels qui crurent qu’une place leur serait faite dans la société nouvelle, convaincus qu’ils pourraient continuer à occuper leur fonction de conseiller ou critique du gouvernant. Il n’en fut rien. Et si la vie de Lin Zhao nous frappe par sa force tragique et d’exemplarité combien de Chinois ont disparu depuis l’avènement de la Chine communiste ? , elle acquiert désormais une dimension autre, la jeune femme au visage d’ange ayant été élevée au rang d’icône de la dissidence au tournant des années 2000.
La découverte du documentaire sur Lin Zhao du réalisateur chinois Hu Jie allait bouleverser Anne Kerlan et l’entraîner dans une enquête de longue haleine. Un livre fort et poignant sur une héroïne ambiguë, sur fond d’un matériau inédit.
Prix de la Biographie 2019 du Point
Prix du Sénat du livre d’histoire 2019.
Les Deux arbres de la Voie
Le Livre de Lao-Tseu / Les Entretiens de Confucius
Trad. Jean Lévi
Le Livre de Lao-tseu et les Entretiens de Confucius ont été abondamment traduits dans toutes les langues occidentales, toutefois il n’en existe aucune édition conjointe. Il nous a semblé intéressant de les apparier, non parce qu’ils remonteraient à une source commune ou que, poursuivant une visée distincte, ils pourraient finir par converger ; mais parce que, au contraire, tout en constituant les deux piliers de la culture chinoise ancienne, ils en forment les deux pôles opposés.
En dépit de toutes les tentatives de conciliation – ou de réconciliation – proposées à ce jour, ces deux courants contradictoires de la pensée et de la sensibilité chinoises ne sauraient fusionner sans se détruire ou disparaître, à la façon de ces deux arbres de la vie dont parle Musil, la Science et la Poésie, qui donnent sens à la vie précisément du fait qu’ils sont irrémédiablement disjoints. C’est cet antagonisme fondamental, rebelle à toutes les tentatives syncrétistes de fusion ou d’amalgame, qui a donné à la pensée chinoise sa profondeur et sa richesse.
Indépendamment de cet enjeu qui commandait de publier conjointement deux ouvrages appartenant à des tendances opposées, il en est d’autres, propres à chacune des traductions. Celles-ci, accompagnées d’une présentation substantielle et de notes détaillées s’emploient en effet à souligner l’ambiguïté des textes et la multiplicité des interprétations possibles. Le traducteur, Jean Levi, a surtout cherché à rendre en français les spécificités du style des deux ouvrages, tout en tenant compte des nouvelles interprétations ouvertes par les récentes découvertes de versions manuscrites remontant, pour le Lao-tseu, au IVe siècle avant notre ère.
Médaille Stanislas Julien 2019 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
ISBN : 978-2-2514-4787-2
Fiche éditeur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/3647-les-deux-arbres-de-la-voie
Stalin and Mao
A comparison of the Russian and Chinese revolutions
China’s ascent to the ranks of the world’s second largest economic power has given its revolution a better image than that of its Russian counterpart. Yet the two have a great deal in common. Indeed, the Chinese revolution was a carbon copy of its predecessor, until Mao became aware, not so much of the failures of the Russian model, but of its inability to adapt to an overcrowded third-world country.
Yet, instead of correcting that model, Mao decided to go further and faster in the same direction. The aftershock of an earthquake may be weaker, but the Great Leap Forward of 1958 in China was far more destructive than the Great Turn of 1929 in the Soviet Union. It was conceived with an idealistic end but failed to take all the possibilities into account. China’s development only took off after—and thanks to—Mao’s death, once the country turned its back on the revolution.
Lucien Bianco’s original comparative study highlights the similarities: the all-powerful bureaucracy; the over-exploitation of the peasantry, which triggered two of the worst famines of the 20th century; control over writers and artists; repression and labor camps. The comparison of Stalin and Mao that completes the picture, leads the author straight back to Lenin and he quotes the observation by a Chinese historian that, “If at all possible, it is best to avoid revolutions altogether.”
Version anglaise de La récidive : révolution russe, révolution chinoise (Paris, Gallimard, 2014).
ISBN : 978-988-237-065-4
Fiche éditeur : https://www.chineseupress.com/index.php?route=product/product&product_id=3669
Missions au pays de la soie
L’ambassade Lagrené (1843-1846) entre science, commerce et diplomatie
Les contributions à ce volume ont leur origine dans un colloque organisé en 2004 au Collège de France. Elles revisitent et mettent en perspective un épisode peu connu : l’ambassade envoyée en Chine en 1843 par le gouvernement Guizot dans le but de recueillir les mêmes avantages que les Anglais au traité de Nankin un an plus tôt, et en même temps de trouver des débouchés pour les productions françaises et d’enquêter sur les méthodes réputées supérieures de la sériciculture chinoise. Si les aventures de l’ambassade Lagrené et de la délégation commerciale qui l’accompagnait n’ont pas eu en fin de compte un très grand impact sur le cours de l’Histoire, elles n’en offrent pas moins une évocation haute en couleur des premiers contacts entre la Chine et la France à l’époque contemporaine et des efforts de la monarchie de Juillet pour prendre pied, économiquement et politiquement, dans une région où l’influence britannique dominait depuis longtemps.
ISBN : 978-2-85757-078-3
Fiche éditeur : http://www.deboccard.com/fr/category/15467-Produit-9782857570783.html
Individual Itineraries and the Spatial Dynamics of Knowledge
Science, Technology and Medicine in China, 17th-20th Centuries
Les élites lettrées de la Chine impériale ont de tout temps été des acteurs centraux dans l’histoire des savoirs scientifiques et techniques. Or on sait que les examens impériaux et la fonction publique induisaient pour eux un schéma bien particulier de mobilité géographique : les examens menaient les candidats de leur district de naissance à la capitale de leur province, puis à la capitale de l'empire. Les lauréats étaient affectés à des postes dans les provinces de l’empire, puis régulièrement mutés au cours de leurs carrières. Fruit d’un travail collectif, les études réunies dans cet ouvrage s’interrogent sur la manière dont l’itinéraire d’un individu a pu contribuer non seulement au transfert des savoirs, mais aussi à leur construction, posant la question pour les fonctionnaires, puis pour d’autres groupes socioprofessionnels — lettrés employés à titre privé par des hauts fonctionnaires, artisans, médecins — et pour les empereurs eux-mêmes. Des domaines aussi variés que la sériciculture, les travaux hydrauliques, la médecine, la céramique ou les statistiques sont abordés. Sont aussi analysés dans la même perspective les itinéraires de certains acteurs de la mondialisation des savoirs —missionnaires chrétiens, médecins coloniaux et étudiants chinois de retour de l’étranger. En appliquant à l’étude des rencontres entre la Chine et le reste du monde une problématique construite pour l’étude de l’« intérieur » de l’empire, où se rencontraient des cultures locales, cet ouvrage propose une manière d’intégrer la Chine à une histoire mondiale des sciences.
ISBN : 978-2-85757-077-6
Fiche éditeur : http://www.deboccard.com/fr/category/15416-Produit-9782857570776.html
Traduire entre les langues chinoise et française
Un exercice d’interprétation
L’ouvrage étudie ce qui est en jeu dans l’exercice de traduction, du chinois vers le français, mais également du français vers le chinois. Le domaine est avant tout celui de la traduction d’œuvres littéraires, et les contributeurs sont des chercheurs, universitaires et traducteurs. Dans un contexte où les modes d’expression linguistique et culturelle diffèrent sensiblement entre les deux langues, que vont prendre en compte les traducteurs dans leur travail ? Quelle langue, quelle syntaxe, quelles images choisissent-ils de privilégier ? Quelles sont les possibilités, les difficultés ? Ces questions traversent aussi la réflexion des chercheurs et traducteurs des sciences sociales et humaines. Dans le passage d’une langue à l’autre, comment des acteurs majeurs du voyage interculturel que sont les bibliothécaires, les libraires ou encore les enseignants du secondaire, participent-ils à la connaissance et à la mise en valeur d’un champ toujours situé dans un entre-deux, un champ à déchiffrer autant qu’à interpréter au sens presque musical du terme. L’un des enjeux de l’ouvrage est de sensibiliser les spécialistes de diverses disciplines et les amateurs de littérature, le public curieux de la diversité de la pensée, autant que les élèves qui se forment au plurilinguisme, au processus dynamique et inventif à l’œuvre dans le travail de traduction.
Visual and textual representations in exchanges between Europe and East Asia, 16th-18th centuries
In recent years, research on the history of early modern cartography has undergone remarkable developments. At the same time, European travel accounts and works on China and Japan are also being investigated more systematically. Finally, studies of translations between European and East Asian languages have highlighted the more general issue of how and to what extent representations of the world that prevailed at one end of Eurasia informed and influenced the representations prevailing at the other end of the continent, sometimes to the point that novel forms of representations were being generated.
This volume brings together a series of essays on this theme. It is divided into five sections which address as many topics: the textual representation of the « Other »; 16th- and 17th-century maps of China, Japan and Vietnam; the phenomenon of hybridisation in visual representations; knowledge and representations of the world in Europe and East Asia; and the circulation of representations of the heavens in astronomy between these two regions.
ISBN : 978-981-3233-24-9
Fiche éditeur : https://www.worldscientific.com/worldscibooks/10.1142/10796#
La Chine en guerre
Vaincre sans ensanglanter la lame (VIIIe-IIIe avant J.-C.)
Du VIIIe siècle au IIIe siècle avant notre ère, la Chine est le théâtre de guerres incessantes entre principautés, guerres qui ne prendront fin qu’avec l’avènement et la consolidation de la dynastie des Han. Pratiquant à l’origine une forme de combat « courtois » fortement codifié et ritualisé, les princes militarisent progressivement la société : mobilisant des centaines de milliers d’hommes, les armées chinoises développent alors une véritable science de l’intendance, de la topographie et de la manœuvre. Pour nourrir ces bouches, armer ces bras et protéger ces torses, pourvoir à l’acheminement des vivres et des équipements, la société dans son ensemble en vient à fusionner dans un État organisé sur un mode militaire.
C’est dans ce contexte qu’une pensée originale de l’art du combat émerge, dont Sun Tzu est l’illustre représentant. Celle-ci interroge la légitimité de la guerre, jugée profondément « immorale » dans son essence, rejoignant ainsi des préoccupations étonnement modernes.
Équipement, tactique, entraînement, chaîne de commandement : découvrez les pratiques martiales et les paradoxes de la pensée stratégique de l’Empire du milieu.
La république de Chine
Histoire générale de la Chine (1912-1949)
En se fondant sur l’historiographie la plus récente, l’auteur réfute la grille de lecture d’une période républicaine dominée par l’épopée révolutionnaire du Parti communiste chinois.
Histoire générale de la Chine
L’Histoire générale de la Chine, série de dix volumes illustrés, allie rigueur scientifique et plaisir de la lecture, et constitue à ce jour la plus importante synthèse jamais publiée sur la civilisation chinoise. Des chapitres chronologiques exposent, en début de volume, les grands jalons de l’histoire politique et institutionnelle de la période traitée. Ils sont suivis de sections thématiques (administration, vie quotidienne, religion, littérature, économie, etc.) soigneusement choisies en vue d’une véritable initiation du lecteur. L’ensemble est enrichi de nombreuses illustrations, de cartes en couleur, d’une chronologie, de diverses annexes et d’un index complet.
La république de Chine
En 1912, avec la proclamation de la République, la Chine bascule dans une ère foncièrement nouvelle. La révolution de 1911-1912 n’a pas pour seule conséquence de renverser les Qing. Elle vient mettre fin à la succession des dynasties qui scandait l’histoire chinoise depuis plus de deux millénaires. Le modèle politique et intellectuel de l’empire, qu’une décennie de réformes radicales (les Nouvelles politiques) avait commencé à remettre en cause à partir de 1901, est définitivement enterré.
En se fondant sur l’historiographie la plus récente, l’auteur réfute la grille de lecture d’une période républicaine dominée par l’épopée révolutionnaire du Parti communiste chinois. La victoire finale de ce dernier ne se dessine que très tardivement. Elle doit au moins autant à sa stratégie et sa faculté à organiser et mobiliser la population qu’à une série de concours de circonstances particulièrement favorables qui aboutissent à affaiblir son principal ennemi, le Guomindang.
ISBN : 978-2-251-44945-6
Fiche éditeur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/4037-la-republique-de-chine
Inviting happiness
Food sharing in post-communist Mongolia
For Mongols, sharing food is more than just eating meals. Through a process of “opening” and “closing”, on a daily basis or at events, in the family circle or with visitors, sharing food guarantees the proper order of social relations. It also ensures the course of the seasons and the cycle of human life. Through food sharing, humans thus invite happiness to their families and herds. Sandrine Ruhlmann has lived long months, since 2000, in the Mongolian steppe and in the city. She describes and analyzes in detail the contemporary food system and recognizes intertwined ideas and values inherited from shamanism, Buddhism and communist ideology. Through meat-on-the-bone, creamy milk skin, dumplings or sole-shaped cakes, she highlights a whole way of thinking and living.
Traduction de : L’appel du bonheur : le partage alimentaire mongol. Paris : CEMS-EPHE, 2015. 360 p. (Coll. “Nord-Asie” ; 5).
Masters of Psalmody (bimo)
Scriptural shamanism in southwestern China
In Masters of Psalmody (bimo) Aurélie Névot analyses the religious, political and theoretical issues of a scriptural shamanism observed in southwestern China among the Yi-Sani. Her focus is on blood sacrifices and chants based on a secret and labile writing handled only by ritualists called bimo.
Through ethnographic data, the author presents the still little known bimo metaphysics and unravels the complexity of the local text-based ritual system in which the continuity of each bimo lineage relies on the transmission of manuscripts whose writing relates to lineage blood. While illuminating the usages of this shamanistic tradition that is characterized by scriptural variability between patrilineages, Aurélie Névot highlights the radical changes it is undergoing by becoming a Chinese state tradition.
Dictionnaire des cinémas chinois
Chine, Hong Kong, Taiwan
Contributions d’Anne Kerlan et de Flora Lichaa (CCJ-CECMC).
Autres contributeurs : Ghislain Benhessa, Nathalie Bittinger, Sylvain Chavarybeyre, Antoine Coppola, Roger Darrobers, Christophe Falin, Jean-Michel Frodon, Wafa Ghermani, Chih-ching Gesse, Lee Heeseung, Angel Leung, Liu Yunzhou, Luisa Prudentino, Raphaël Szöllösy.
La découverte en Occident des cinémas de Chine, de Hong Kong et de Taiwan a marqué les esprits: mise en scène de l’opéra de Pékin et des arts martiaux (King Hu), imaginaire débridé mâtiné de mythologie (Tsui Hark), poésie contemplative (Hou Hsiao-hsien), polar désenchanté (John Woo), peinture de l’Histoire et enregistrement des mutations contemporaines (Jia Zhangke, Wang Bing), etc.
La créativité bouillonnante des cinémas chinois donne à voir des représentations du monde singulières, tour à tour chaotiques, lyriques ou réalistes. Si les événements politiques ont pu séparer la Chine continentale des îles de Hong Kong et de Taiwan, leurs cinémas n’ont jamais cessé de dialoguer sur un plan à la fois formel, thématique ou philosophique.
Premier dictionnaire français intégralement dédié aux cinémas chinois, hongkongais et taiwanais, cet ouvrage propose des analyses d’œuvres parfois inédites dans l’Hexagone, des biographies de personnalités marquantes et des études historiques et esthétiques originales et approfondies.
ISBN : 978-2-37701-050-9
Fiche éditeur : https://www.hemisphereseditions.com/dictionnaire-des-cinemas-chinois
La dynastie des Song (960-1279)
Histoire générale de la Chine
Si brillante fût-elle, la dynastie des Song (960-1279), l’une des plus longues de la Chine impériale, ne régna que sur la seule Chine centrale et même sur la seule Chine du Sud à partir du XIIe siècle. Contraint en permanence par la puissance des empires des steppes, nés comme lui de la décomposition de l’immense empire des Tang, l’empire des Song dut traiter d’égal à égal avec les Khitan-Liao (907-1125) puis les Jurchen-Jin (1115-1234) au Nord, ou les Xi-Xia (1032-1227) au Nord-Ouest. La tension entre la vocation universelle de son entreprise impériale et l’incomplétude de sa souveraineté explique en partie le dynamisme économique, commercial et financier qui fit de la Chine des Song un carrefour terrestre et maritime, reliant l’Asie du Nord aux mers du Sud. Surtout, les innovations institutionnelles et techniques qui se multiplièrent entre le Xe et le XIIIe siècle, ainsi que la créativité intellectuelle stimulée entre autres facteurs par l’essor des examens, jetèrent les bases d’un régime bureaucratique nouveau, celui-là même qui devait dominer le gouvernement de la Chine jusqu’à la fin de l’empire en 1911.
Le présent ouvrage offre une synthèse des travaux qui ont renouvelé l’histoire de la période depuis que les historiens chinois ont retrouvé toute leur place dans la communauté internationale, il y a une quarantaine d’années.
ISBN : 978-2-2514-5128-5
Fiche éditeur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251451282/la-dynastie-des-song
La république de Chine
Histoire générale de la Chine (1912-1949)
En se fondant sur l’historiographie la plus récente, l’auteur réfute la grille de lecture d’une période républicaine dominée par l’épopée révolutionnaire du Parti communiste chinois.
Histoire générale de la Chine
L’Histoire générale de la Chine, série de dix volumes illustrés, allie rigueur scientifique et plaisir de la lecture, et constitue à ce jour la plus importante synthèse jamais publiée sur la civilisation chinoise. Des chapitres chronologiques exposent, en début de volume, les grands jalons de l’histoire politique et institutionnelle de la période traitée. Ils sont suivis de sections thématiques (administration, vie quotidienne, religion, littérature, économie, etc.) soigneusement choisies en vue d’une véritable initiation du lecteur. L’ensemble est enrichi de nombreuses illustrations, de cartes en couleur, d’une chronologie, de diverses annexes et d’un index complet.
La république de Chine
En 1912, avec la proclamation de la République, la Chine bascule dans une ère foncièrement nouvelle. La révolution de 1911-1912 n’a pas pour seule conséquence de renverser les Qing. Elle vient mettre fin à la succession des dynasties qui scandait l’histoire chinoise depuis plus de deux millénaires. Le modèle politique et intellectuel de l’empire, qu’une décennie de réformes radicales (les Nouvelles politiques) avait commencé à remettre en cause à partir de 1901, est définitivement enterré.
En se fondant sur l’historiographie la plus récente, l’auteur réfute la grille de lecture d’une période républicaine dominée par l’épopée révolutionnaire du Parti communiste chinois. La victoire finale de ce dernier ne se dessine que très tardivement. Elle doit au moins autant à sa stratégie et sa faculté à organiser et mobiliser la population qu’à une série de concours de circonstances particulièrement favorables qui aboutissent à affaiblir son principal ennemi, le Guomindang.
ISBN : 978-2-251-44945-6
Fiche éditeur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/4037-la-republique-de-chine
Dictionnaire des cinémas chinois
Chine, Hong Kong, Taiwan
Contributions d’Anne Kerlan et de Flora Lichaa (CCJ-CECMC).
Autres contributeurs : Ghislain Benhessa, Nathalie Bittinger, Sylvain Chavarybeyre, Antoine Coppola, Roger Darrobers, Christophe Falin, Jean-Michel Frodon, Wafa Ghermani, Chih-ching Gesse, Lee Heeseung, Angel Leung, Liu Yunzhou, Luisa Prudentino, Raphaël Szöllösy.
La découverte en Occident des cinémas de Chine, de Hong Kong et de Taiwan a marqué les esprits: mise en scène de l’opéra de Pékin et des arts martiaux (King Hu), imaginaire débridé mâtiné de mythologie (Tsui Hark), poésie contemplative (Hou Hsiao-hsien), polar désenchanté (John Woo), peinture de l’Histoire et enregistrement des mutations contemporaines (Jia Zhangke, Wang Bing), etc.
La créativité bouillonnante des cinémas chinois donne à voir des représentations du monde singulières, tour à tour chaotiques, lyriques ou réalistes. Si les événements politiques ont pu séparer la Chine continentale des îles de Hong Kong et de Taiwan, leurs cinémas n’ont jamais cessé de dialoguer sur un plan à la fois formel, thématique ou philosophique.
Premier dictionnaire français intégralement dédié aux cinémas chinois, hongkongais et taiwanais, cet ouvrage propose des analyses d’œuvres parfois inédites dans l’Hexagone, des biographies de personnalités marquantes et des études historiques et esthétiques originales et approfondies.
ISBN : 978-2-37701-050-9
Fiche éditeur : https://www.hemisphereseditions.com/dictionnaire-des-cinemas-chinois
Handbooks and anthologies for officials in imperial China
A descriptive and critical bibliography
The 1,165 entries of Handbooks and Anthologies for Officials in Imperial China by Pierre-Étienne Will and collaborators provide a descriptive list of extant manuscript and printed works—mainly from the Song, Ming, and Qing dynasties—created with the aim to instruct officials and other administrators of imperial China about the technical and ethical aspects of government, and to provide tools and guides to help with the relevant procedures. Both generalist and specialized texts are considered. Among the latter, such disciplines as the administration of justice, famine relief, and the military receive particular attention. Each entry includes the publishing history of the work considered (including modern editions), an analysis of contents, and a biographical sketch of the author.
Des lieux en commun
Une ethnographie des rassemblements publics en Chine
En Chine, l’action collective est considérée comme une menace pour la stabilité sociale. On s’y rassemble pourtant, au quotidien et de façon régulière, dans des parcs, des lieux de culte ou sur des places pour accomplir ensemble une variété d’activités. L’enquête ethnographique menée dans la ville de Tianjin s’est intéressée à deux rassemblements publics : celui de la place de la Victoire pour la pratique d’exercices physiques ; celui de l’équipe des volontaires pour la protection du patrimoine architectural. Faiblement institutionnalisés et fragiles, ces deux types de rassemblement rendent cependant possibles l’action avec autrui, le partage des inquiétudes et des doutes, la consolidation de critères d’évaluation ou de savoirs pratiques. Dès lors qu’ils sont saisis comme des lieux de mise en forme de la coexistence entre concitoyens, des lieux qui ébranlent les cloisonnements et les hiérarchies officielles, ces rassemblements possèdent une dimension politique et reconfigurent le sens des engagements publics dans la Chine d’aujourd’hui.
Penser en Chine
Édition publiée sous la direction d’Anne Cheng
Est-il encore permis de penser tout haut, ou de penser tout court, dans un pays qui fait tant parler de lui sans qu’il soit possible d’y prendre la parole librement ? Comment, dans la furieuse déferlante de nouvelles qui nous arrivent quotidiennement de et sur la Chine, distinguer d’autres voix que celles des médias et des puissants de ce monde ? À quel moment avons-nous pu entendre les analyses de connaisseurs de la Chine dans la durée et, a fortiori, les discours quasi inaudibles des intellectuels chinois eux-mêmes ?
Le but de cet ouvrage collectif est de nous situer par rapport à une Chine qui a envahi notre horizon du fait de sa vertigineuse montée en puissance économique, mais aussi géopolitique et militaire, accréditant ainsi la thèse, devenue un thème central de la propagande officielle, d’un retour en force de son passé impérial.
Après des décennies de régime maoïste, nul n’imaginait la Chine être un jour en mesure de se projeter à l’échelle de la planète. Or, force est de constater qu’aujourd’hui les élites intellectuelles chinoises se sentent assez sûres d’elles-mêmes pour se proclamer sans ambages détentrices de valeurs universelles qui ne doivent rien à celles des Lumières européennes. Mais qu’en est-il en réalité ?
ISBN : 9782072870927
Fiche éditeur : http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-essais/Penser-en-Chine
Écrits sur la Chine
Textes rassemblés et présentés par Sébastien Billioud et Laure Zhang-Thoraval
Joël Thoraval est l’auteur d’une œuvre majeure sur la Chine contemporaine, publiée jusqu’à maintenant de manière dispersée et en diverses langues dans de multiples revues et volumes spécialisés. Cet ouvrage rassemble pour la première fois une sélection de ses écrits les plus importants et reflète la préoccupation qui fut constamment la sienne de comprendre la Chine contemporaine à la fois dans sa dimension « populaire » à travers des ethnographies de communautés lignagères, religieuses ou encore de groupes confucéens et dans sa dimension élitiste, au moyen d’enquêtes sur le monde intellectuel, la circulation des idées et l’impact en Chine de l’importation de catégories et de concepts occidentaux.
A côté d’études sur de grands thèmes anthropologiques comme l’ethnicité, la religion ou la mort, ces Écrits sur la Chine nous proposent également des réflexions profondes sur le statut de la philosophie en Chine, le devenir moderne du confucianisme ou l’évolution de la société et de la culture chinoises postmaoïstes. Ces textes denses, souvent éblouissants par leur érudition et leur capacité à traverser les frontières des disciplines académiques, constituent une formidable incursion dans la Chine d’aujourd’hui.
ISBN : 978-2-2711-15973
Fiche éditeur : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/anthropologie-et-mondes-contemporains/ecrits-sur-la-chine/
Calendriers d’Europe et d’Asie
De l’Antiquité à la diffusion de l’imprimerie
Alors que les aspects astronomiques et mathématiques des calendriers employés par les grandes civilisations sont relativement bien connus, le calendrier entendu comme objet, utilisé au quotidien pour « habiter le temps », le prévoir et le maîtriser, omniprésent dans les espaces privés et publics des sociétés anciennes, a été peu étudié pour lui-même. L’enjeu est ici de partir de sa matérialité, de son illustration, de son contenu ou encore de ses remplois, voire de ses usages détournés, qui trahissent autant d’appropriations, avant que l’introduction à des dates variées de la xylographie et de l’imprimerie n’accompagne de nouveaux usages et de nouvelles manipulations. Fruit d’une recherche collective menée par l’École des hautes études en sciences sociales, l’École française d’Extrême-Orient et l’École nationale des chartes, le présent volume embrasse de larges horizons culturels et géographiques et permet de scruter et de confronter l’exceptionnelle diversité de ces objets. Les cycles calendaires manuscrits ou gravés produits dans l’Europe antique et médiévale entrent ainsi en résonance avec les calendriers retrouvés dans les tombes et grottes de Chine réalisés entre le iiie siècle avant notre ère et le xe siècle après notre ère, ou encore avec ceux qui furent conçus au Japon du viiie au xve siècle et plus tardivement en Asie du Sud et du Sud-Est.
ISBN : 978-2-35723-159-7
Fiche éditeur : http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/calendriers-europe-asie
Le corps effacé
Relations, substances et submutances
« Cet ouvrage livre la première tentative de confronter l'anthropologie contemporaine, sous le signe d'un « tournant ontologique », et la phénoménologie. Pour ce faire, il place au centre d'une clarification nécessaire de l'anthropologie avec elle-même un couple conceptuel se substituant à celui de « nature et culture » qui avait largement dominé ses propres débats durant ces dernières décennies. Ce nouveau couple conceptuel, amorçant un véritable changement de paradigme en anthropologie, est celui de « substance et relation » [extrait de la quatrième de couverture].
Commerce, argent, pouvoir
L’impossible avènement d’un capitalisme en Chine, XVIe-XIXe siècle
Le dynamisme de l’économie chinoise depuis la fin des années 1970 et sa position centrale dans les échanges mondiaux invitent à revisiter une période cruciale, celle de la fin de l’époque impériale (XVIe-XIXe siècle). Au cours de ces trois siècles, la Chine, dont l’économie est pourtant très avancée et florissante, voit se creuser l’écart avec les pays de l’Europe du Nord. Pourquoi ?
De multiples explications ont été données de cette longue divergence. Peu de place a pourtant été accordée aux véritables acteurs et aux modalités concrètes de fonctionnement des marchés. C’est cette carence que ce livre entend combler, en donnant la parole aux textes, et en suivant le parcours de trois personnages centraux : le bailleur de fonds, l’intermédiaire, et l’entrepreneur commercial. Réinterroger l’origine de la puissance chinoise, c’est aussi en discerner les lignes de fractures, les points de rupture, les faiblesses. Si la période impériale tardive voit la multiplication de riches marchands, l’entrepreneur capitaliste est absent du paysage. Le capital, fragmenté, n’est pas aisément mobilisable : il est périodiquement détruit ou thésaurisé.
À contre-courant de bien des idées reçues sur la prospérité chinoise, cet ouvrage esquisse un audacieux parallèle entre la Chine d’hier et celle d’aujourd’hui. On comprend ainsi que la richesse vient souvent des connivences avec le pouvoir politique, et non pas d’institutions facilitant l’alchimie secrète qui transforme l’épargne en capital.
Handbooks and anthologies for officials in imperial China
A descriptive and critical bibliography
The 1,165 entries of Handbooks and Anthologies for Officials in Imperial China by Pierre-Étienne Will and collaborators provide a descriptive list of extant manuscript and printed works—mainly from the Song, Ming, and Qing dynasties—created with the aim to instruct officials and other administrators of imperial China about the technical and ethical aspects of government, and to provide tools and guides to help with the relevant procedures. Both generalist and specialized texts are considered. Among the latter, such disciplines as the administration of justice, famine relief, and the military receive particular attention. Each entry includes the publishing history of the work considered (including modern editions), an analysis of contents, and a biographical sketch of the author.
Des lieux en commun
Une ethnographie des rassemblements publics en Chine
En Chine, l’action collective est considérée comme une menace pour la stabilité sociale. On s’y rassemble pourtant, au quotidien et de façon régulière, dans des parcs, des lieux de culte ou sur des places pour accomplir ensemble une variété d’activités. L’enquête ethnographique menée dans la ville de Tianjin s’est intéressée à deux rassemblements publics : celui de la place de la Victoire pour la pratique d’exercices physiques ; celui de l’équipe des volontaires pour la protection du patrimoine architectural. Faiblement institutionnalisés et fragiles, ces deux types de rassemblement rendent cependant possibles l’action avec autrui, le partage des inquiétudes et des doutes, la consolidation de critères d’évaluation ou de savoirs pratiques. Dès lors qu’ils sont saisis comme des lieux de mise en forme de la coexistence entre concitoyens, des lieux qui ébranlent les cloisonnements et les hiérarchies officielles, ces rassemblements possèdent une dimension politique et reconfigurent le sens des engagements publics dans la Chine d’aujourd’hui.
A History of Cultic Images in China
the domestic statuary of Hunan
In what period did objects of worship appear in China? Could there be a possible convergence between written testimonies and archaeological remains? How was the production of icons understood, especially in light of its eventual condemnation in iconoclastic discourse? This history of cultic images designed for religious worship in China remains to be written.
The statue collections over the course of 16th to 20th centuries in central Hunan of southern China will give us insight into the local artistic tradition of statue-making, and the dynamics of multifarious religious practices consisting of a hybrid of Buddhism, Daoism, Confucian, Shamanism, and so forth. The documents contained inside these effigies, as well as the inscriptions found on the statues themselves, provide first-hand information that has not been filtered down through theological or philosophical discourses. Moreover, this art of domestic statuary—which is found far from palaces, large temples, monasteries, and painted or sculpted grottoes—is, indeed, still alive.
Penser en Chine
Est-il encore permis de penser tout haut, ou de penser tout court, dans un pays qui fait tant parler de lui sans qu’il soit possible d’y prendre la parole librement ? Comment, dans la furieuse déferlante de nouvelles qui nous arrivent quotidiennement de et sur la Chine, distinguer d’autres voix que celles des médias et des puissants de ce monde ? À quel moment avons-nous pu entendre les analyses de connaisseurs de la Chine dans la durée et, a fortiori, les discours quasi inaudibles des intellectuels chinois eux-mêmes ?
Le but de cet ouvrage collectif est de nous situer par rapport à une Chine qui a envahi notre horizon du fait de sa vertigineuse montée en puissance économique, mais aussi géopolitique et militaire, accréditant ainsi la thèse, devenue un thème central de la propagande officielle, d’un retour en force de son passé impérial.
Après des décennies de régime maoïste, nul n’imaginait la Chine être un jour en mesure de se projeter à l’échelle de la planète. Or, force est de constater qu’aujourd’hui les élites intellectuelles chinoises se sentent assez sûres d’elles-mêmes pour se proclamer sans ambages détentrices de valeurs universelles qui ne doivent rien à celles des Lumières européennes. Mais qu’en est-il en réalité ?
ISBN : 9782072870927
Fiche éditeur : http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-essais/Penser-en-Chine
Ecrits sur la Chine
ISBN : 978-2-2711-15973
Fiche éditeur : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/anthropologie-et-mondes-contemporains/ecrits-sur-la-chine/
Calendriers d’Europe et d’Asie
De l’Antiquité à la diffusion de l’imprimerie
Alors que les aspects astronomiques et mathématiques des calendriers employés par les grandes civilisations sont relativement bien connus, le calendrier entendu comme objet, utilisé au quotidien pour « habiter le temps », le prévoir et le maîtriser, omniprésent dans les espaces privés et publics des sociétés anciennes, a été peu étudié pour lui-même. L’enjeu est ici de partir de sa matérialité, de son illustration, de son contenu ou encore de ses remplois, voire de ses usages détournés, qui trahissent autant d’appropriations, avant que l’introduction à des dates variées de la xylographie et de l’imprimerie n’accompagne de nouveaux usages et de nouvelles manipulations. Fruit d’une recherche collective menée par l’École des hautes études en sciences sociales, l’École française d’Extrême-Orient et l’École nationale des chartes, le présent volume embrasse de larges horizons culturels et géographiques et permet de scruter et de confronter l’exceptionnelle diversité de ces objets. Les cycles calendaires manuscrits ou gravés produits dans l’Europe antique et médiévale entrent ainsi en résonance avec les calendriers retrouvés dans les tombes et grottes de Chine réalisés entre le iiie siècle avant notre ère et le xe siècle après notre ère, ou encore avec ceux qui furent conçus au Japon du viiie au xve siècle et plus tardivement en Asie du Sud et du Sud-Est.
ISBN : 978-2-35723-159-7
Fiche éditeur : http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/calendriers-europe-asie
Le corps effacé
Relations, substances et submutances
« Cet ouvrage livre la première tentative de confronter l'anthropologie contemporaine, sous le signe d'un « tournant ontologique », et la phénoménologie. Pour ce faire, il place au centre d'une clarification nécessaire de l'anthropologie avec elle-même un couple conceptuel se substituant à celui de « nature et culture » qui avait largement dominé ses propres débats durant ces dernières décennies. Ce nouveau couple conceptuel, amorçant un véritable changement de paradigme en anthropologie, est celui de « substance et relation » [extrait de la quatrième de couverture].
Actualités
Cycle de débats du CECMC : Commerce, argent, pouvoir. L’impossible avènement d’un capitalisme en Chine, XVIe-XIXe siècle
Débat - Jeudi 2 février 2023 - 10:00Le « Cycle de débats du CECMC » offre un espace de discussion autour de livres publiés par les chercheurs du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine.La cinquième séance s'articulera autour de l’ouvrage de François Gipouloux, Commerce, argent, pou (...)(...)
« Cycle de débats du CECMC »
Débat - Jeudi 30 juin 2022 - 10:00Le « Cycle de débats du CECMC » offre un espace de discussion autour de livres publiés par les chercheurs du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine.La troisième séance s'articulera autour de l’ouvrage d’Alain ARRAULT (EFEO, CCJ-CECMC), A History o (...)(...)
Cycle Sciences sociales et cinéma : "A Touch of Sin" de Jia Zhangke, avec Isabelle Thireau
Projection-débat - Lundi 15 novembre 2021 - 19:45Présentation du cycleLe cycle « Sciences sociales et cinéma », organisé par l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et mk2, propose chaque mois de venir découvrir une œuvre cinématographique, suivie d’une discussion avec une cherche (...)(...)
CECMC
Campus Condorcet
Bâtiment EHESS
2 cours des Humanités
93300 Aubervilliers
cecmc [at] ehess.fr
Accueil téléphonique : +33(0)1 88 12 20 00